Coronavirus: près de 1% de la population vaccinée

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Avec moins de 1% de la population vaccinée l'Algérie est très en retard sur l'objectif d'atteindre l'immunité collective. Le Dr Yousfi appelle les pouvoir publics à trouver des solutions
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Près de 1% de la population algérienne a été vaccinée à ce jour, apprend-on du Professeur Ryad Mahyaoui, membre du comité de suivi de la pandémie.

Un peu plus de 400 000 Algériens ont été vaccinés à ce jour ce qui souligne le retard enregistré dans l’opération amorcée en grandes pompes fin janvier dernier. La population vaccinée reste très peu nombreuse quatre mois après le début de la vaccination.

Invité de la rédaction de la chaine 3 de la radio nationale, le Pr Mahyaoui a expliqué que la cadence lente de la vaccination en Algérie était essentiellement due au rythme des livraisons des doses de vaccins.

Population vaccinée peu nombreuse

Affirmant que même le mécanisme Covax avait du mal à respecter le calendrier initial des livraisons de vaccins, il a tenu à dire que l’Algérie ne pourra accélérer la vaccination qu’avec la production locale du vaccin anticovid prévu pour septembre prochain.

L’occasion pour lui de rassurer les Algériens sur l’efficacité du vaccin AstraZeneca importé et de soutenir que les évaluations des risques des différents vaccins anticovid sur le marché depuis l’automne était à quelques différences près la même pour tous.

L’invité de la chaine 3 a promis, par ailleurs, une plus grande transparence sur le nombre de vaccinés dans le futur précisant que la plate-forme du ministère de la santé créée à cet effet a enregistré quelque 47 000 inscrits dont plus de 60 % on été déjà vaccinés.

Craintes d’une troisième vague

Par ailleurs, le Pr Mahyaoui a alerté sur une possible aggravation de la crise pandémique en Algérie avec l’intrusion des variants étrangers craignant que le relâchement comportemental des Algériens ne favorise l’avènement d’une troisième vague du coronavirus.

Il souligne, dans ce sillage, le rebond du nombre de contaminations après une situation confortablement stable durant plusieurs semaines. Ceci, s’explique selon lui par l’ouverture des espaces publics doublée d’un relâchement général au point où le port de masque devenu aléatoire.

Présentant le topo de la pandémie en Algérie, le Pr Mahyaoui dira que « c’est le constat de tous les jours et à plusieurs niveaux pas que les espaces publics mais aussi dans les espaces fermés»,  et que ce relâchement peut, on ne peut plus, « déboucher sur une situation inquiétante ».

« Il y a un laisser-aller généralisé », insiste à dire le Professeur Ryad Mahuaoui,  appelant au retour à l’exigence des restrictions édictées par la force de la loi.

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